Le chocolat est considéré à tort comme un plaisir coupable et cela vient peut-être de sa teneur en sucre. Toutefois, il est prouvé que la matière grasse contenue dans le chocolat, le beurre de cacao, fait baisser le " mauvais cholestérol " dans le sang et augmenter le " bon cholestérol ", ce qui est bon pour le cœur et les artères. Mieux encore (certains apprécieront), le chocolat renferme des composés qui stimulent le cerveau, procurant ainsi un sentiment d'euphorie. Mais prenez garde — plus vous en mangez, plus vous serez accro !
Certes, c’est un produit gras, très calorique : une tablette de 100 grammes équivaut à 200 grammes de frites ou 3 cuillères à soupe d’huile. Et contrairement à une idée reçue la différence de calories entre le chocolat noir et celui au lait n’est pas si flagrante : respectivement 516 et 541 calories (pour 100 g).
A quel moment est-preferable d'en manger ?
Aujourd'hui’hui, nous le réintroduisons dans l’alimentation au moment du goûter, ce dernier n’étant pas réservé exclusivement aux enfants. Une barre de 10 g ne vous fera pas de m
al. Et surtout arrêtez de culpabiliser, car plus vous vous interdirez le droit au plaisir de déguster un carré de chocolat, plus vous aurez des envies compulsives et dévastatrices pour votre ligne.
A ce propos, n’oublions pas qu’il y a 30 ans le chocolat n’était pas un aliment de grignotage car il coûtait cher
et n’existait pas sous ses innombrables formes actuelles. On le mangeait principalement au goûter avec du pain.
Le Chocolat fait il effet d'antidepresseur ?
Il est vrai que les personnes anxieuses, à tendance dépressive se bourrent de sucre et donc de chocolat.
En fait, le chocolat contient du magnésium en abondance et compense donc le manque de ce der
nier, occasionné par une alimentation trop restrictive due à la peur de grossir. Le magnésium jouant un rôle important sur le système nerveux.
De plus, le chocolat peut apporter un certain réconfort par la succion de quelque chose de goûteux. Au niveau du palais, la sensation en bouche, agréable, n’est pas sans rappeler l’enfance.
Que peut révéler une envie compulsive de chocolat ?
Elle peut être à l’origine d’un problème psychologique, masquer un mal être, une grosse anxiété voire une dépression.
Les personnes concernées ingurgitent une tablette, voire plus, sans aucun plaisir, sans aucune satisfaction des sens et après elles culpabilisent.
Dans ces cas extrêmes il est préférable de consulter pour essayer de trouver l’origine de ces compulsions. Nous leur apprenons également à manger du chocolat avec délice, en mastiquant doucement et en prenant le temps de goûter.
Le chocolat constipe-t-il et donne-t-il la migraine ?
En effet, il peut y avoir un lien mais ces pathologies surviennent surtout chez des personnes ayant déjà des troubles digestifs ou vésiculaires. Là encore, tout dépend de la quantité absorbée. Quant à l’apparition de boutons, nous l’observons parfois mais nous n’en connaissons pas les mécanismes.
Une vraie dépendance peut-elle s’installer ?
Oui, j’ai vu des personnes accros à une certaine marque, à une forme particulière de chocolat et en dévorer des quantités astronomiques quotidiennement. Là aussi il faut trouver le vrai problème qui se cache derrière ce comportement, pour que manger du chocolat redevienne un plaisir.