Nash CLOWN moderateur
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| Sujet: Processus de paix ivoirien au point mort Jeu 21 Sep - 22:51 | |
| - Citation :
- Boycotté par le président Laurent Gbagbo, un mini-sommet sur la situation en Côte d'Ivoire convoqué, mercredi 20 septembre, par le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, n'a pu que constater "des blocages graves qui ne vont pas permettre" la tenue des élections présidentielle et législatives avant le 31 octobre, sans être en mesure de prendre les décisions qui auraient pu relancer le processus de paix.
En marge de l'Assemblée générale de l'ONU, M. Annan avait notamment invité le président ivoirien - qui avait d'abord accepté - et plusieurs chefs d'Etats africains (ceux d'Afrique du Sud, du Nigeria et du Ghana). Ces derniers étaient présents à la rencontre, ainsi que l'opposition et la rébellion ivoiriennes.
La rencontre a failli tourner court lorsque le président sud-africain Thabo Mbeki, accusé par l'opposition de favoriser Laurent Gbagbo, a déclaré qu'en l'absence du dirigeant ivoirien, les participants ne pouvaient pas prendre de décisions et risquaient "de créer une situation de crise".
"Il est important d'agir dans l'urgence", a déclaré le chef des opérations de maintien de la paix de l'ONU, Jean-Marie Guéhenno, qui a "regretté" le "discours de confrontation" du président ivoirien. Dans un entretien au Monde, Laurent Gbagbo avait dénoncé le rôle de l'ONU et de la France. M. Guéhenno a demandé des "mesures dérogatoires" pour pouvoir remettre des cartes d'électeur aux populations du Nord, contrôlé par les rebelles. L'ONU veut contourner les obstacles mis à ce processus par le régime de Laurent Gbagbo, qui redoute une déconvenue électorale.
Sans la levée de ces blocages, "les élections n'auront pas lieu à un horizon raisonnable", a prévenu M. Guéhenno. "Beaucoup (des participants à la réunion) penchent pour une clarification des aménagements institutionnels", a poursuivi le chef du maintien de la paix de l'ONU, en référence aux conflits entre les décisions du Conseil de sécurité, qui a retiré au président Gbagbo la plupart de ses pouvoirs depuis la fin de son mandat électif, le 31 octobre 2005, et la Constitution ivoirienne sur laquelle ce dernier s'appuie pour conserver ses prérogatives. "Une simple extension" des arrangements qui ont prévalu depuis près d'un an "sans de nouvelles règles du jeu serait une recette pour des délais sans fin et un prolongement des souffrances", estime, pour sa part, le représentant de l'ONU en Côte d'Ivoire, Pierre Schori.
Kofi Annan devra rédiger des recommandations sur l'avenir du processus. Elles seront discutées au cours d'une réunion de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao), le 4 octobre, en présence ou non de M. Gbagbo, et d'une rencontre de l'Union africaine. Ces décisions devraient être entérinées peu après par le Conseil de sécurité de l'ONU dans le cadre d'une nouvelle résolution.
Philippe Bolopion
(Source: Le Monde 21/09/2006)
Pensez-vous que l'ONU accomplit correctement son rôle dans ce dossier ? Devrait-elle en faire plus / moins ? Et les autorités ivoiriennes ? | |
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mimi07 Langue d'Or
Nombre de messages : 11736 Age : 53 où peut on me trouver ? : : bouches du rhone Date d'inscription : 26/06/2005
| Sujet: Re: Processus de paix ivoirien au point mort Sam 14 Oct - 9:54 | |
| Ben ils ont tellement de paperasses!!!!!!!!!!!!! C'est tellement compliqué!!!!!! L'ONU a-t-elle vraiment les moyens pour intervenir correctement, avec les politiques au milieu!!!!!!! Les ivoiriens, bon, c'est encore une autre histoire, avec les rebelles et tous les conflits de pouvoirs..... Vraiment pas évident comme dossier!!!!!!!!! | |
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